Echappement L'échappement comporte un catalyseur et un silencieux de sortie. Le catalyseur est en inox, donc "inoxyable", mais le mien a quand même fini par rouiller(!), au niveau du coude juste avant le silencieux de sortie. L'Imola a un échappement dit "plat de nouilles", où le collecteur regroupe les deux cylindres avant et les deux cylindres arrière, en faisant le tour du carter.L'échappement pétarade allègrement en décélération... La température de fonctionnement du catalyseur est assez élevée, il est recommandé d'éviter de circuler dans de l'herbe haute pour éviter un incendie. Lors de la dépose/repose de la ligne complète, il vaut mieux être à deux car l'ensemble est assez lourd. Il faut veiller à remplacer les joints de collecteur (1) lors de toute intervention, et contrôler l'état des caoutchoucs de support. Enfin, l'espérance de vie du silencieux de sortie étant assez courte, on peut en augmenter la longévité de la facon suivante: avant montage, remplir le silencieux d'owatrol (ou tout autre antirouille liquide) puis le secouer et le vider ; badigeonner les soudures à l'éxtérieur entre le tube et le pot avec une peinture anticorrosion (du frameto par exemple) ; voilà il ne reste plus qu'à l'installer. |
Légende :6 : sonde lambda |
La jonction
entre le collecteur et le catalyseur est faite avec un joint
triangulaire et trois boulons de 13 ; au remontage, prévoir un
joint neuf, ou à défaut l'enduire d'une fine couche de
pâte à échappement pour parfaire
l'étanchéité. |
Voici le
catalyseur déposé, ainsi que la tôle de protection
pare-chaleur qui se fixe sur le tube en "S" derrière le
catalyseur. |
La sonde
lambda est fixée sur le catalyseur, pas sur le collecteur... |
Le corps du
catalyseur lui-même est en inox, mais le tube, lui, est en bonne
ferraille oxydable. Premier point sensible, la soudure de jonction qui s'ouvre petit à petit et qui finit par casser... |
Deuxième
point faible, en plein milieu du tube en "S", là où
viennent prendre deux pattes de la tôle pare-chaleur : une
reaction chimique entre les deux métaux différents
(oxydo-réduction) a perforé le tube... C'est sauvable avec un manchon ou un bandage. |
Dernier
souci, le plus grave celui-ci, la même réaction chimique
se produit à la jonction entre le catalyseur et le silencieux de
sortie. Le bout du catalyseur sert d'anode sacrificielle, et un beau
jour, un beau bruit de pot percé signale qu'il est trop
tard...alors qu'il aurait été tellement simple
d'éviter cette maladie en isolant les deux métaux, par
exemple avec de la peinture "haute températures" ou du ruban
pour pot. Mieux vaut prévenir que guérir, faites la modification avant qu'il ne soit trop tard! |
Le prix
d'un catalyseur neuf étant prohibitif, j'ai opté pour un
tube afrique (c'est comme un catalyseur mais sans catalyseur
dedans...et ça libère un peu le moteur, à
défaut de dépolluer les gaz d'échappement). Deux fabricants fournissent des tubes afrique pour 33 : Ansa et CSC. Le deuxième est importé en France, et coute nettement moins cher qu'un catalyseur neuf, donc c'est la solution que j'ai choisie. |
Le tube est
de bonne qualité, emballé correctement, peint en noir, et
respecte les cotes d'origine. Les pattes de fixation sont plus solides qu'à l'origine. Toutefois, la tôle pare-chaleur ne se remonte pas. |
L'emplacement
de fixation de la sonde lambda est bien là. |
Pour faire
les choses correctement, j'ai remonté le tout avec un silencieux
neuf, préalablement peint (deux couches d'apprêt
antirouille) : insister tout particulièrement au niveau des
soudures et des pattes de fixation. |
L'essai est concluant : on gagne un petit peu en
performances, un petit peu en consommation aussi, et le bruit est
très discret. |