Contrôle de la pression d'alimentation





Si l'on soupçonne la pompe d'être un peu faible, ou que le moteur manifeste des irregularités de fonctionnement, la première chose à faire est de contrôler la pression d'essence au niveau du rail.
Important : le passage du véhicule au banc de diagnostic "Alfa Tester" ne peut en aucun cas déceler une anomalie de pression d'essence, cette vérification doit donc être effectuée selon la procédure décrite ici.







Il faut commencer par se bricoler un testeur de pression d'essence, avec un manomètre capable de supporter au moins 4 bars (on en trouve sans problème pour des installations d'arrosage ou de chauffage central dans les magasins de bricolage) et un raccord en T, ici récupéré à la casse sur une...33 à carbus, après avoir agrandi l'orifice calibré.






Installer le montage sous le capot, juste en sortie de l'amortisseur de pulsations : on débranche la durite, on insère le raccord, et on referme le circuit.







Débrancher ensuite le raccord de dépression sur le régulateur de pression d'essence, et l'obturer ; démarrer le moteur : la jauge doit indiquer 2,5 bar. Il est normal que l'aiguille oscille à un rythme rapide, le fonctionnement des injecteurs cause en effet des fluctuations de pression dans le rail.
Rebrancher ensuite la dépression sur le régulateur : la pression doit chuter à 2 bar.
Si les valeurs relevées sont trop importantes, le circuit de retour est obstrué, ou le régulateur de pression est défectueux.
Si les valeurs sont trop faibles, pincer le tube de retour de carburant pour réduire le débit : si la pression remonte, c'est que le régulateur est défectueux, si elle reste basse, il y a un problème dans le circuit d'amenée d'essence : pompe défectueuse, filtre ou conduites bouchés.
Une fois le problème résolu, retirer la jauge du circuit, car les variations de pression auraient tôt fait de la fatiguer, et contrôler l'absence de fuites moteur tournant.